Toute l’équipe Belon était présente au Marin en Martinique pour attendre l’arrivée de notre skipper GUILLAUME L’HOSTIS, qui termine 11e en série sur la MINI TRANSAT LA BOULANGÈRE 2019.
En attendant le passage de la ligne d’arrivée par Guillaume, toute l’équipe Belon était en séminaire. Entre réunion de travail et visite des lieux, ce fut une excellente semaine de cohésion 👌🤝
BRAVO GUILLAUME 💪👏
🏁 Arrivé lundi 18 novembre à 15 heures 16 minutes 27 secondes HF
👉 Il a mis 15 jours 23 heures 43 minutes 27 secondes pour rallier Le Marin
« Voir l’animal qui se cachait derrière le gentil Guillaume ! »
Pour sa première participation à la Mini-Transat La Boulangère, Guillaume L’Hostis, 26 ans, voulait vivre une aventure forte au large en solitaire, tout en voulant se mêler à la bagarre pour décrocher un beau résultat. À l’instar de ses camarades de jeu qui l’ont précédé, le skipper qui porte les couleurs d’Alternative Sailing – Constructions du Belon parcourt ses derniers milles sous le soleil brulant des Caraïbes et dans un flux d’Ouest plus que léger. Comme un clin d’œil pour les supporters venus en nombre l’accueillir, il déploie son grand spi pour assurer le spectacle jusqu’à la ligne. Une ligne d’arrivée qu’il franchit finalement en 11ème place Série au Marin en Martinique, avec classe, petite chemise sur le dos, rempli d’émotion et enfin soulagé de boucler cette transatlantique marquée par de nombreuses galères techniques. Esprit Mini oblige, ses amis Lauris Noslier et Tanguy Bouroullec étaient présents en mer pour le féliciter.
🥵 « J’avais réfléchi à ce que j’allais dire à mon arrivée pendant toute la course mais je perds mes mots… J’ai vécu une course tellement dure, ça a été l’angoisse tout du long. A 300 milles des Canaries je me suis pris un OFNI qui a défoncé mon tableau arrière. J’ai été obligé de m’arrêter après 35 heures de course alors que j’étais bien parti. J’ai réussi à repartir sans perdre trop de temps et 15 heures après toute mon électronique a cramé. Plus d’aérien, plus de pilote en mode vent… »
😓 « J’ai aussi cassé la patte de fixation entre la barre et vérin. La barre est venue fracasser la trappe de survie, il y avait 25 nœuds, nuit noire, le bateau se remplissait d’eau. J’ai sorti la combinaison de survie et j’ai essayé d’éponger, ça ne partait pas. J’ai dû déplomber et sortir le BIB, déplacer ma pile, aller derrière, réparer la trappe, remonter le pilote. Et tout cela au début du parcours. J’ai perdu confiance dans le bateau et stressé tout du long. »
💪 « C’était compliqué mentalement mais je me suis donné à fond pour arriver, j’ai attaqué comme un dingue ! J’y allais pour ça, pour voir l’animal qui se cachait derrière le gentil Guillaume ! Je barrais comme un dingue dans journée et la nuit j’étais obligé de réduire et je me faisais déboiter et ça c’était affreux. Tous les matins au classement je prenais 20 milles alors que j’étais à fond. Psychologiquement ça a été dur pendant 15 jours. Je suis fier de ce que j’ai réalisé et de la manière dont je suis sorti des galères. Sportivement je ne m’en sors pas trop mal. La 11e place, c’est plutôt cool mais j’aurais clairement une revanche à prendre. Une fois mais pas deux. »
😍« Je suis tellement content d’arriver, je pense que je n’avais pas passer 2 000 milles que je comptais déjà les milles avant l’arrivée, je comptais les jours et je me suis dit, il faut juste que j’arrive. J’essayais de voir le positif même si j’avais beaucoup de mal. D’arriver avec tout le monde, l’émotion, je suis juste trop content, trop heureux, j’en ai les jambes qui tremblent. »